Histoire de Rémy Leroux Monet

La présentation de Rémy Leroux Monet a rassemblé plus d'une vingtaine de personnes au Cocorrico verde. Un grand merci à celles et ceux qui ont assisté à la présentation, et spécialement à Karla et Denis pour leur accueil . Un moment sympathique et fort intéressant sur l'histoire des Français au Costa Rica.

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Rémy Leroux est né à Paris, dans le Faubourd St Antoine, rue Faidherbe. Sa famille y est implantée depuis plusieurs générations. Conformément à la tradition marquée par la présence séculaire d’ouvriers et d’artisans dans ce quartier limitrophe entre le 11ème et le 12ème arrondissements, ses grands parents sont ferblantiers, son père est menuisier. De style.  Sa mère (née Monet, pas de rapport avec le peintre) a travaillé dès son plus jeune âge.

Parmi ses ancêtres, un voyageur dont il conserve une vieille photo : un arrière grand-oncle qui a participé à la conquête de l’Algérie au debut du 19ème siècle.

Son père fait faillite lors de la grande dépression de 1929. Il sombre dans l’alcoolisme et ses deux fils doivent interrompre leurs études. Mais Rémy parvient à s’inscrire dans un cursus professionnel et obtient un BTS de tourisme.

A 16 ans, il étrenne son premier passeport et voyage pour la première fois à Londres. 

En 1966-1967,  dans le cadre de ses obligations de service national , il est envoyé comme coopérant VSN au Maroc. Petit clin l’oeil à l’adresse de l’aïeul parti pour le Maghreb lui aussi au cours du siècle précédent. Lors de son  séjour, il aura l’occasion d’exercer ses compétences professionnelles récemment acquises dans le domaine du tourisme. Il commence alors à rédiger des articles dans des revues telles que : Le répertoire des voyages, Voyages et affaires, Echo touristique. De 1970 à 1992,  il est journaliste dans une agence de presse spécialisée dans le tourisme, ainsi que dans l’édition de guides touristiques sur différents pays : Australie, Etats-unis, etc., et le Costa Rica (dont un exemplaire figure à la Bibliothèque Nationale de San José).

En 1978, il se découvre une passion pour le Costa Rica alors qu’il participe au congrès de la Confédération Touristique d’Amérique Latine organisé par don Carlos Lizama, alors directeur de l’ICT. Son coup de foudre pour cette contrée pacifique d’Amérique centrale débouchera sur son installation définitive en 1993. Il devient professeur de tourisme au CUC de Cartago, puis à la UCR à san José. Il est également consultant. Ses services sont sollicités par plusieurs ambassades, notamment celle de l’Allemagne. Il fait partie de l’ACOPROT (Association de professeurs de tourisme).

Depuis quelques années, il rédige pour Cambio Político (www. Cambiopolitico.com) des billets sur le thème des différences culturelles entre le Costa Rica et la France.

Depuis 10 ans, il est affilié à l’Alliance française dont il a été Secrétaire Général.

Il n’a jamais éprouvé de nostalgie pour son pays ni sa ville d’origine. Binational depuis de nombreuses années, il assume parfaitement son parcours identitaire marquée par des cycles.  Dans ses billets, il critique avec humour et tendresse certains défauts propres à ses compatriotes de “Tiquicia”, comme la (non) ponctualité  par exemple.

Sophie F.

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